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Aujourd’hui, j’ai envie de vous partager un retour d’expérience vécue lors des réunions du groupe de travail sur le jeu en formation, que j’ai créé sur Toulouse fin 2019, et que nous co-animons à plusieurs désormais.

Lors de nos deux derniers regroupements toulousains, nous avons eu à expérimenter une situation intéressante : une partie des membres du groupe se trouve dans la salle, une autre… à distance.

Problème de mobilité, distance géographique trop importante, peu importe la raison. Nous avons décidé de nous adapter aux contraintes de chacun·e.

Or, dans notre déroulé traditionnel de séance, nous aimons démarrer par un ice-breaker : d’une part parce que nous intégrons toujours de nouveaux membres, d’autre part pour étoffer nos connaissances en la matière et échanger sur les vertus et limites de ces petits jeux brise-glaces en animation.

Mais avec des gens à distance, quels ice-breakers mettre en place ?

Une rapide recherche sur Internet montre qu’il n’y a pas beaucoup de réponses à cette question. On trouve quelques idées de jeux, mais pas tant que ça. J’ai donc trouvé intéressant de vous partager nos premières pratiques en la matière, avec l’espoir que vos commentaires viendront renforcer les idées, pour créer plus de valeur. Donc, si vous avez d’autre exemples à partager, merci de les ajouter en commentaires.

Dans le cas d’un groupe mi-présentiel mi-distanciel, 2 cas de figure se présentent :

  • Soit les gens derrière l’écran acceptent de ne pas participer et regardent les participant·es dans la salle : l’observation d’une scène a des vertus indéniables (le sujet étant plus neutre et voyant des interactions que les participant·es ne captent pas dans le feu de l’action), mais la situation n’est pas inclusive, et le cadre limité de l’écran ne permet pas de bien percevoir l’ensemble de ce qui se joue. D’autant que beaucoup d’ice-brekears utilisent les déplacements dans l’espace.
  • Soit l’animateur·trice intègre cette contrainte et cherche un thème de brise-glace qui s’adapte à la situation. C’est le choix que nous avons fait.

Pré-requis : installer l’ordinateur dans la salle en présentiel de telle sorte que les gens à distance voient le groupe, et que le groupe voie les visages des gens à distance sur l’écran. Faire en sorte que son et micro soient bien réglés pour que chaque participant·e puisse interagir avec les autres de la même manière, qu’il·elle soit à distance ou en présentiel.

1er jeu :

Le jeu des 10 questions

Un·e volontaire pense à un sujet en lien avec le thème du jour qu’il faudra faire deviner (nota : pour notre groupe, il s’agissait de faire deviner un jeu). Le groupe a le droit de lui poser 10 questions fermées (réponse en « oui » ou en « non ») pour deviner à quoi il·elle pense ; s’il n’y parvient pas, c’est le volontaire qui remporte la partie ! S’il y parvient, c’est le groupe qui marque des points.

Plusieurs tours peuvent être faits bien entendu.

  • Objectifs : souder le groupe, s’amuser, introduire le sujet de la réunion
  • Durée : 5 minutes maximum par partie (pour obliger le groupe à poser vite des questions)
  • Nombre de personnes : 20 maximum (pour la fluidité des échanges)

Conseil : impliquez en particulier les personnes à distance en les mettant en situation de faire deviner au reste du groupe

2ème jeu :

2 vérités et 1 mensonge

Chaque participant·e note en secret 3 affirmations le concernant : 2 d’entre elles correspondent à la vérité, 1 est un mensonge. Chacun son tour, les participants énoncent leurs phrases et le reste du groupe doit deviner ce qui est vrai / ce qui est faux (sur la base de l’intuition ou de la connaissance des autres). Le groupe marque lorsqu’il a trouvé ; celui qui énonce marque si les autres n’ont pas trouvé.

  • Objectifs : souder le groupe, s’amuser, permettre l’inclusion des personnes à distance
  • Durée : 10-20 minutes selon le nombre de tours et de personnes
  • Nombre de personnes : 20 maximum (pour la fluidité des échanges)

Ça a marché ?

Nous avons pu constater que ces 2 jeux ont bien fonctionné pour permettre l’inclusion des personnes à distance (qu’elles ne soient pas que spectatrices et que le groupe en salle intègre bien leur présence).

Nous aurons probablement à en chercher d’autres.

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