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« Quels outils collaboratifs choisir pour mon équipe ? »

Voilà une question que l’on me pose bien souvent, à laquelle j’aime répondre simplement en remettant en perspective l’acte collaboratif et la fonction d’un outil.

Premièrement, qu’entend-on par collaborer ? Au sein de quels types de groupes ? Avec quels objectifs ? Pour quels usages ? A quelle échelle ?

Je l’écrivais récemment : l’outil ne fait pas la stratégie. Il faut toujours commencer par définir ce qu’on cherche à obtenir de la collaboration et la capacité des individus au sein des différents groupes à s’en saisir. Tenir compte des phénomènes de distance, des compétences de chacun.e, de leur prédisposition à la collaboration.

Ne minorez pas ces étapes : elles sont garantes de l’engagement des équipes dans la démarche et souvent de la réussite même du projet.

La volonté seule du management d’impulser ce fonctionnement ne suffit pas à susciter l’implication. De même, la volonté d’un groupe ne permet pas toujours de collaborer efficacement si des résistances au décloisonnement persistent au sommet.

Si votre groupe projet a franchi avec brio cette phase d’introspection et s’est accordée sur les objectifs et les usages, alors seulement se pose la question des outils. Mais attention…

Ce ne sont pas les outils qui sont collaboratifs : les outils sont toujours au service d’une animation collaborative. Ils répondent à une fonction et un usage spécifiques à chaque projet et chaque groupe.

Ils n’ont pas de pouvoir magique et ne rendent pas le groupe coopératif si celui-ci n’a pas les pré-requis pour ça. Enfin, ils peuvent vite passer de solution à problème si le groupe ne prend pas garde à injecter du sens dans le passage au numérique.

Cette vidéo de l’excellente Université des Colibris en fait une parfaite synthèse :